Esteve Soler est né en 1976 à Barcelone. Il a étudié la mise en scène et la dramaturgie à l’Institut del teatre de Barcelone où il enseigne. Depuis 2008, sa trilogie Contra el Progreso, Contra el Amor, Contra la democracia a été traduite en six langues et représentées plus de trente fois en Europe, aux Etats Unis, et en Amérique latine.

   Sa trilogie a été traduite par l’atelier de M1 du Centre de Traduction, d’interprétation et de Médiation linguistique (CETIM) de l’Université Jean Jaurès de Toulouse, sous la direction d’Emmanuelle Garnier.

   N’est-il pas naturel qu’un atelier de théâtre toulousain se saisisse de cette œuvre et en nourrisse sa pratique ?

       Chaque création de spectacle est l’occasion de faire découvrir aux participants de l’atelier la richesse du répertoire théâtral. Nous voici cette année dans l’exploration d’une œuvre contemporaine.

       Je l’ai adapté à mon atelier dans sa longueur (45 minutes) et pour le travail choral.

   Avec Contre le progrès, Estève Soler nous offre un texte savoureux, en prise avec l’actualité et riche de pistes à explorer dans le domaine de l’absurde. C’était l’occasion formidable de pousser chaque fois plus loin des situations quotidiennes, empreintes de tant de progrès. Et peut-être de commencer à penser contre ?

   Nous avons ainsi créé un spectacle engagé à la hauteur de la générosité des comédiens amateurs de la troupe.